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Le changement est possible…

Le changement est possible…
Depuis mon arrivée au CHUV il y a 3 ans, d’abord comme médecin-assistante puis comme cheffe de clinique adjointe en Rhumatologie, je commençais à croire que les heures supplémentaires étaient une fatalité pour celui/celle qui travaillait à l’étage.
En effet, à chaque tournus, l’assistant/e qui travaillait à l’étage finissait tard, perdait sa bonne humeur, s’épuisait et devenait souvent irritable. Et il supportait tout cela pour quoi ? Pour prouver sa résistance et passer le baptême du feu, les 6 mois à l’étage. A l’occasion de mon dernier passage à l’étage, cette fois ci comme cheffe de clinique, je me suis dit :  « j’aimerais que ce soit différent,  je vais aider mon assistant/e. On va se débrouiller ! »
Malheureusement, nous avons continué à effectuer beaucoup d’entrées et de sorties de patients, à rentrer tard le soir pour revenir de mauvaise humeur tôt le lendemain matin, en raison d’une fatigue importante.
Nous avons alors contacté notre Chef de Service car nous avions entendu que dans d’autres services, des solutions afin de diminuer la charge de travail des médecins avaient été mises en place avec succès. Dès cet instant, plusieurs mesures ont été  prises. Rapidement, 2 mois après notre arrivée à l’étage, nous avons bénéficié d’une aide à 50% d’un de nos collègues de la Policlinique en attendant de trouver une solution durable.
Dans un deuxième temps, notre chef a organisé, en septembre 2016, un premier « brainstorming » avec l’équipe des ressources humaines « processus & projets » afin d’identifier les sources de nos heures supplémentaires. Des entretiens ont été menés par les ressources humaines avec tous les membres de l’équipe soignante: médecins et infirmières. A part les prestations strictement médicales et cliniques, nous nous sommes rendu compte que nous consacrions beaucoup de temps aux tâches administratives. Durant les trois réunions qui ont suivi, nous avons essayé de caractériser les tâches chronophages pour le médecin qui s’occupe de l’étage d’hospitalisation et avons élaboré différentes solutions. Nous sommes notamment arrivés à la conclusion qu’une assistante médicale pourrait effectuer une grande partie des tâches administratives qui incombent, pour le moment, au médecin assistant/e. 
Nous avons ainsi établi un cahier des charges spécifique à notre service pour notre future assistante médicale. Finalement, la direction a accepté la mise en place de ce poste et nous nous réjouissons de faire la connaissance de notre future collaboratrice dès demain !
Dans un premier temps, il est certain qu’il faudra investir du temps pour que notre assistante médicale soit à même de nous aider dans notre quotidien et que chacun prenne ses marques. Mais pour notre service, je crois que c’est un progrès. En conclusion, nos chefs nous ont entendus et ont essayé de nous aider de manière constructive.
L’avenir nous dira si c’est vraiment LA SOLUTION. Dans tous les cas, je vous encourage à en parler dans vos services : le changement est possible !
Dre Roxana Valcov

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Le changement est possible… (2)

Le changement est possible…
Depuis mon arrivée au CHUV il y a 3 ans, d’abord comme médecin-assistante puis comme cheffe de clinique adjointe en Rhumatologie, je commençais à croire que les heures supplémentaires étaient une fatalité pour celui/celle qui travaillait à l’étage.
En effet, à chaque tournus, l’assistant/e qui travaillait à l’étage finissait tard, perdait sa bonne humeur, s’épuisait et devenait souvent irritable. Et il supportait tout cela pour quoi ? Pour prouver sa résistance et passer le baptême du feu, les 6 mois à l’étage. A l’occasion de mon dernier passage à l’étage, cette fois ci comme cheffe de clinique, je me suis dit :  « j’aimerais que ce soit différent,  je vais aider mon assistant/e. On va se débrouiller ! »
Malheureusement, nous avons continué à effectuer beaucoup d’entrées et de sorties de patients, à rentrer tard le soir pour revenir de mauvaise humeur tôt le lendemain matin, en raison d’une fatigue importante.
Nous avons alors contacté notre Chef de Service car nous avions entendu que dans d’autres services, des solutions afin de diminuer la charge de travail des médecins avaient été mises en place avec succès. Dès cet instant, plusieurs mesures ont été  prises. Rapidement, 2 mois après notre arrivée à l’étage, nous avons bénéficié d’une aide à 50% d’un de nos collègues de la Policlinique en attendant de trouver une solution durable.
Dans un deuxième temps, notre chef a organisé, en septembre 2016, un premier « brainstorming » avec l’équipe des ressources humaines « processus & projets » afin d’identifier les sources de nos heures supplémentaires. Des entretiens ont été menés par les ressources humaines avec tous les membres de l’équipe soignante: médecins et infirmières. A part les prestations strictement médicales et cliniques, nous nous sommes rendu compte que nous consacrions beaucoup de temps aux tâches administratives. Durant les trois réunions qui ont suivi, nous avons essayé de caractériser les tâches chronophages pour le médecin qui s’occupe de l’étage d’hospitalisation et avons élaboré différentes solutions. Nous sommes notamment arrivés à la conclusion qu’une assistante médicale pourrait effectuer une grande partie des tâches administratives qui incombent, pour le moment, au médecin assistant/e. 
Nous avons ainsi établi un cahier des charges spécifique à notre service pour notre future assistante médicale. Finalement, la direction a accepté la mise en place de ce poste et nous nous réjouissons de faire la connaissance de notre future collaboratrice dès demain !
Dans un premier temps, il est certain qu’il faudra investir du temps pour que notre assistante médicale soit à même de nous aider dans notre quotidien et que chacun prenne ses marques. Mais pour notre service, je crois que c’est un progrès. En conclusion, nos chefs nous ont entendus et ont essayé de nous aider de manière constructive.
L’avenir nous dira si c’est vraiment LA SOLUTION. Dans tous les cas, je vous encourage à en parler dans vos services : le changement est possible !
Dre Roxana Valcov

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Convocation AG extraordinaire du 20 décembre 2016

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée Générale extraordinaire de l’ASMAV concernant la Convention Collective de Travail (CCT) pour les médecins assistant-e-s et chef-fe-s de clinique du CHUV. Le but de cette assemblée est de vous présenter ce nouveau texte, dont la modification principale est l’introduction d’un horaire fixe, de répondre à vos questions et que le texte soit soumis au vote de l’assemblée générale.
L’Assemblée générale extraordinaire de l’ASMAV se déroulera le :mardi 20.12.2016 à 19h Auditoire Charlotte Olivier, CHUV
L’ordre du jour sera le suivant :   1.    Présentation2.    Présentation de la nouvelle CCT CHUV3.    Vote de l’assemblée
Nous nous permettons toutefois d’attirer votre attention sur l’importance de cette réunion et espérons que vous aurez la possibilité d’y assister. 
Afin que chaque participant puisse être informé au mieux avant l’Assemblée, vous pouvez, dès à présent, télécharger en bas de ce message le texte proposé. Le fichier est protégé par mot de passe. Il a été transmis aux membres actifs de l’association (au sens des statuts) avec la convocation pour l’AG envoyée par voie électronique.Nous vous prions d’agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur et Cher(e) adhérent(e), l’assurance de nos salutations les meilleures.  
Comité ASMAV

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Une vitrine sur la formation et la carrière en médecine de famille – Le forum devenirmedecindefamille.ch

Le 24 septembre 2016 aura lieu à La Chaux-de-Fonds la 5e édition du forum organisé par le Cursus Romand de Médecine de Famille (CRMF).
Destiné aux étudiants en médecine, médecins en formation et médecins installés intéressés par la formation en médecine interne générale, le forum est conçu pour offrir aux différents partenaires concernés un espace de rencontre et d’échanges très interactif et proposer aux jeunes qui envisagent ou suivent cette voie un endroit où créer des contacts utiles et prendre connaissance des possibilités de planifier leur formation ou leur installation.
Le programme est résolument tourné vers la formation et le métier de médecin de famille. Le matin, les participants pourront découvrir en ateliers les thèmes suivants :-    Mon cabinet… et mon projet de vie-    Quelle formation post-graduée choisir ? –    Remise… recherche…-    Entrepreneur ou employé?-    L’ennui en médecine de famille ?-    Installation : parcours du combattant ?
L’après-midi, ils assisteront à une séance plénière consacrée aux défis de la Médecine de famille.Ensuite, ils pourront participer librement et gratuitement à une visite guidée des sites de la Ville de la Chaux-de-Fonds inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le forum tient à donner aux médecins en formation l’image d’une médecine de famille libre et à l’esprit critique. Pas de sponsoring par conséquent pour cette manifestation entièrement gratuite pour tous, repas de midi compris. L’organisation compte pour son financement sur une participation du budget du CRMF, sur le soutien logistique et financier des Associations cantonales de médecins de famille de Suisse romande et de la Commune de La Chaux-de-Fonds, ainsi que sur le bénévolat des organisateurs et sur l’enthousiasme des invités et des experts sollicités pour cette journée. Qu’ils soient tous remerciés !
Inscription obligatoire et gratuite sur www.crmf.ch ou www.devenirmedecindefamille.ch

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Point gommette: Service de neurologie du CHUV

Suite à une discussion entre les MAs et les médecins cadres du service de neurologie autour des heures supplémentaires et afin de réfléchir à un moyen de les diminuer, un groupe de travail (GT) constitué de MAs, de CDCs, d’un médecin cadre et d’un représentant des ressources humaines et de l’ASMAV s’est mis en place.  Ce groupe de travail s’est réuni pour six séances sur trois mois afin de trouver des solutions pour augmenter l’efficience du travail des médecins assistant.e.s. Le GT a tout d’abord fait un état des lieux de la situation et a identifié qu’il fallait maîtriser les heures supplémentaires des MAs tout en maintenant, ou en améliorant, le volume et la qualité des prestations du service, la satisfaction des patients et la satisfaction au travail des médecins.Les différentes propositions d’amélioration ont été classées par faisabilité et par priorité, ce qui a permis d’identifier les mesures les plus urgentes à mettre en place. Après discussion au sein du GT, les mesures avec un meilleur rapport efficience/faisabilité ont été proposées au Prof Du Pasquier, chef de service. Ce dernier a validé la majorité des propositions, permettant la mise en place de mesures concrètes de réorganisation du fonctionnement du service (visite par secteur, horaire de garde modifiés, colloques déplacés, supervisions optimisées…) ainsi qu’un soutien administratif aux MAs.
Ce dernier point, central pour l’ASMAV lorsque l’on parle d’heures supplémentaires, se traduira d’une part par une simplification de certaines tâches (prescriptions d’examens standardisés et préconfigurés) et d’autre part par l’engagement d’un.e assistant.e médical.e qui travaillera à proximité des MAs. Son travail consistera par exemple à organiser des rendez-vous ou des consultations pour les patients, à aider au suivi du dossier médical, à interagir avec les autres professionnels médicaux et à organiser des rencontres pour les médecins. Toutes ces tâches « non médicales » à proprement parlé mais néanmoins indispensables pour nos patient.e.s que nous faisons à longueur de journée …Les médecins assistant.e.s du service ont activement participé aux discussions et se sont largement investis en plus de leur travail quotidien. Nous tenons donc à féliciter l’ensemble des participant.e.s du GT pour le travail investi ainsi que la direction du service de neurologique pour l’ouverture d’esprit dont elle a fait preuve et les efforts effectués afin d’améliorer les conditions de travail des médecins assistant.e.s et des chef.fe.s de clinique. Nous espérons que les mesures entreprises et celles à venir auront l’effet escompté, soit diminuer les heures supplémentaires. L’ASMAV soutient ce type d’initiative et encourage les différents services/hôpitaux à entreprendre le même travail de réflexion concernant l’efficience du travail des MAs et des CDCs.

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Le mot de l’avocat: heures supplémentaires

Dans le contexte des rapports de travail des médecins assistant.e.s et chef.fe.s de clinique, la problématique des heures de travail qui sont effectuées en plus de ce qui est prévu par le contrat ou par les règles usuelles est récurrente.Afin clarifier les droits et obligations des médecins à cet égard, il y a lieu de […]

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Être médecin – entre rêve et réalité

Médecin… Avant de commencer les études, on imagine le praticien en blouse blanche, ouverte au vent, qui va sauver des vies. Le public voit plutôt le médecin comme quelqu’un qui vous fait attendre, qui n’est jamais à l’heure et qui, en plus, coûte très cher. Bien sûr, on a trente minutes de retard parce qu’on a papoté autour de la machine à café ! Mais la vraie vie, c’est autre chose…
Vous connaissez tous la petite phrase : « C’est juste pour… une ordonnance… ou une signature… ou un patient qui appelle juste pour… » et finalement vous passez une demi-heure à régler le problème, voire plus. Entre-temps, votre téléphone aura sonné trois fois. Donc difficile de retrouver le fil de ce que l’on était en train de faire. Impossible de tenir un horaire ! Côté efficacité du travail, on trouve mieux… ! Voilà une raison d’avoir du retard…Une situation en particulier : le bip de garde. Un supplice chinois ! Dès que vous le reprenez le matin (ou le soir), ça sonne. Et ça ne va plus s’arrêter jusqu’au moment où vous allez passer le flambeau au collègue qui vient vous relayer. A tel point que vous n’osez même plus aller aux toilettes sans que cet engin de malheur ne sonne. Comment faites-vous quand on vous appelle pour demander un avis, que vous devez aller voir le patient, étudier son dossier, trouver votre superviseur pour en discuter avec lui et conclure la consultation, tout en vous faisant interrompre au moins dix fois, pour des prétextes urgents bien entendu : « je vous appelle parce que le patient a une thrombopénie à 50 G/l…. depuis 2 semaines… » Mais c’est vendredi, 17h, et il faut la solution tout de suite. C’est vrai qu’il y a quand même des appels justifiés, mais on a été tellement sollicité que ce n’est plus un plaisir d’avoir un « joli cas », mais une irritation supplémentaire. Et là, on se souvient du terme « conditions de travail », des pauses réglementaires qu’on n’a jamais pu prendre. Lorsqu’on trouve le temps de manger un sandwich sur le pouce et d’avaler un verre d’eau, on est content.
Et on ne parle même pas des cours de formation continue. Rares sont les fois où on peut suivre le propos de l’orateur du début à la fin. Bien entendu, le téléphone va vous interrompe au moins une fois. Difficile de suivre le propos et parfois même de le comprendre.
Alors, quand le bip se calme (si, si, ça existe !), on apprécie d’autant mieux de pouvoir faire son travail d’un bout à l’autre, en le faisant correctement. On apprécie les moments passés avec les collègues à midi et le contact avec les patients. On apprécie d’être un être humain normal, et non pas une machine à répondre au téléphone.

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